Enquête sur le DIF (avril 2005)

Les clés pour nourir un vivier

A moins de 30 jours de l’entrée en vigueur du DIF, les DRH, responsables de formation et cadres d’entreprise ont livré leur stratégie à EFE (société de formation) qui a recueilli l’avis des DRH et responsables de Formation d’une part, des cadres dirigeants d’autre part, sur les modalités de mise en oeuvre de ce nouveau droit dans leur entreprise.Réalisée courant avril 2005, l’enquête porte sur un échantillon de 150 entreprises de 200 salariés et plus, représentant tous les secteurs d’activité. Dans leur majorité, les entreprises ont intégré le DIF dans leur politique de formation dès 2005.

C’est le cas de 55% des DRH et responsables de formation interrogés. 25% prévoient de le proposer en 2006, 20% attendent l’entrée en vigueur de l’accord de branche ou la finalisation des négociations d’entreprise en cours pour l’intégrer dans leur plan de formation.

Des cadres informés et réceptifs à ce nouveau droit à la formation

DRH et responsables de formation sont 50% à penser que ce seront eux les plus réactifs à formuler leurs besoins. Parmi les cadres interrogés, 55% sont au courant de la réforme et de leur droit au DIF, les mieux informés étant naturellement les juristes : 80% des personnes interrogées sont au courant de la réforme et du DIF, contre 40 à 50% pour les autres fonctions : comptables, fiscalistes, financiers, ingénieurs, techniciens.

Priorité au renforcement des compétences en lien direct avec son métier

55% des cadres interrogés entendent exercer leur droit pour développer des compétences en lien direct avec leur coeur de métier, 30% pour des formations en développement personnel ou des cours de langues. Seulement 8% prévoient de se servir du DIF comme tremplin pour une reconversion vers d’autres métiers.

Les quelques personnes ayant déjà consommé leur DIF se sont inscrits à des formations spécifiques à leur métier ou à des cours de langue. Les DRH et responsables de formation interrogés sont à 80% favorables à l’utilisation du DIF pour l’approfondissement des compétences métier. A 43% ils préconisent les formations en langues ou en bureautique, à 29% le développement personnel.

Temps de travail ou hors temps de travail ?

DRH et responsables de formation affirment que le DIF va s’exercer pour moitié en dehors du temps de travail, et pour moitié pendant le temps de travail. Les entreprises opteront aussi bien pour des formations inter qu’intra entreprise, selon leurs besoins et la nature du dispositif à mettre en place. 47% des cadres interrogés ne se sentent pas suffisamment motivés par l’allocation formation pour se former sur leurs jours de congés, 37% sont disposés à le faire si le thème de la formation leur tient vraiment à coeur.

Une forte tendance à la capitalisation des droits

Si 23% d’entre eux pensent consommer leur DIF dès cette année, 57% préfèrent attendre au moins 1 ou 2 ans pour accéder à des formations de plus longue durée, les 20% restants voulant mûrir leur réflexion plus longuement afin de profiter au mieux de l’utilisation de leur droit.

Présentiel ou e-learning ?

Une certitude : dans le cadre du DIF, les méthodes d’enseignement à distance sont peu plébiscitées par les cadres. 80% d’entre eux préfèrent les formations en présentiel, même hors temps de travail. Ils craignent de manquer de rigueur pour se former seuls et croient avant tout aux bénéfices des échanges avec le formateur et les autres participants pour optimiser les bénéfices de la formation .

DRH et responsables de formation émettent également des réserves : si certains envisagent la mise en place de formations à distance dans le cadre du DIF (18%) c’est dans le cadre de formules mixtes combinant présentiel et e- learning.

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