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Un acheteur à temps partagé : un gain de temps et d’argent

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Depuis deux ans, Emmanuel Monleau et son associé Guillaume Canivet ont créé la société Codequa afin de proposer leurs services d’acheteurs à temps partagé aux entreprises.

Objectif : apporter plus de flexibilité aux grands comptes.

 

Ingénieur de formation, Emmanuel Monleau, âgé de 32 ans, a débuté sa carrière dans les achats au sein du groupe Valeo. « J’ai commencé comme acheteur projets, puis lors du rachat de mon entité par Leoni, une société allemande, je suis passé acheteur famille », indique-t-il. En 2010, il a rejoint la multinationale Emerson où il est devenu responsable des achats batteries pour la zone Europe, Moyen-Orient, Afrique. En mars 2013, il a quitté son poste et décidé de devenir « acheteur volant ». Il a alors créé sa société Codequa avec Guillaume Canivet, son associé. « Il nous a fallu six à huit mois pour démarrer notre activité et obtenir les premières missions », raconte-t-il.

Pourquoi ce choix ?

« J’avais envie d’apporter mon expérience d’acheteur à plusieurs entreprises et sur des thématiques différentes. Ce qui me plaît c’est la diversité des problématiques et des interlocuteurs, tout en collaborant avec un réseau de fournisseurs plus large », explique-t-il. Emmanuel Monleau travaille aussi bien pour des PME qui n’ont pas de service ou de structure achats que pour des grands comptes qui recherchent de la flexibilité pour faire face à des événements particuliers : remplacement d’un collaborateur en congé maladie, pic d’activité, redesign to cost, nouveaux développements, etc.

« Le climat actuel ne permet pas de recruter une personne sur du long terme. Aussi, nous leur permettons de recruter une personne sur une mission identifiée. Par exemple, Mersen a eu besoin d’un acheteur pour une durée sur sept mois, la charge de leurs acheteurs était déjà importante et le recrutement n’était pas envisageable; ils ont alors fait appel à nos services », précise Emmanuel Monleau.

Une prestation modulable

 

La présence d’un » acheteur volant » se fait en fonction des besoins des entreprises. Le secret ? La flexibilité. Pour des petites PME, l’accompagnement peut être d’une demi-journée tous les quinze jours pour faire avancer des dossiers. Pour des grands comptes, la mission s’étale souvent sur plusieurs mois, à raison de trois journées par semaine, comme pour le développement d’un nouveau produit. Un fonctionnement qui demande donc à Emmanuel Monleau une bonne dose d’organisation pour organiser son emploi du temps avec ses différents clients.

« Quand j’arrive après une période d’absence d’un ou deux jours, je dois rapidement être mis au courant des évolutions, sans être submergé d’informations, pour être opérationnel. Il est indispensable d’avoir de l’expérience dans les achats, connaître les différents cas, pour pouvoir se permettre d’être présent à temps partiel dans une société », souligne-t-il. Il reconnaît néanmoins que tous les sujets ne permettent pas une présence à mi-temps.

Quant à son intégration au sein du service achats d’une société, il la juge « indispensable ». « Je dois être considéré comme un membre de l’équipe, reconnu sur place comme à temps partiel. Dans les entreprises, nous avons déjà des personnes à temps partiel alors pourquoi pas une ressource externe qui l’est aussi », assure-t-il.

Emmanuel Monleau voit un double avantage pour les entreprises à faire appel à ses services : flexibilité et économie. « J’apporte à la fois des compétences particulières sur des familles de produits achetés ou travaillés avec une approche métier particulière, une connaissance réseaux. Et faire appel à un acheteur volant est plus économique qu’un consultant. »

Cette flexibilité permet aux sociétés d’avoir une personne présente seulement quand elle a besoin. La rémunération de ses services se fait soit à la prestation (au temps passé), soit au résultat, en fonction des savings. « Certains clients souhaitent que nous nous rémunérions sur le pourcentage des économies générées sur le dossier que l’on aura traité », indique-t-il.

Source : decision-achats.fr du 23/02/2015, Dalila Bouaziz

 

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