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Les seniors : une valeur sûre ?

Accord syndicat / industries chimiques : qu'est-ce qui change pour vous ?

« Trop vieux, trop chers, pas assez malléables… ». Même si ces idées reçues persistent, on assiste à un changement progressif des mentalités. Certaines entreprises commencent à prendre conscience du potentiel des plus de 45 ans : compétents, immédiatement opérationnels…On reconnaît enfin leur bonne volonté, leur disponibilité et leur compréhension des impératifs de l’entreprise. Ce qui n’est pas toujours le cas des cadres de la nouvelle génération, qui souhaitent strictement concilier carrière et qualité de vie, et sont d’ailleurs souvent plus difficiles à gérer et moins liés à leur employeur.

Les seniors : des profils à prendre en compte face au vieillissement de la population

Le nombre des plus de 55 ans augmentera de 59% dans les 20 prochaines années en France. Pour la première fois, les plus de 60 ans seront plus nombreux que les moins de 20 ans. Ce phénomène démographique est le résultat du baby-boom.

Les entreprises vont devoir faire face à ce bouleversement considérable et composer avec deux enjeux majeurs : vieillissement de leur clientèle et bouleversement de la pyramide des âges de leurs employés. Des mutations vont donc avoir lieu. Déjà, l’Europe a décidé de rehausser le taux d’activité des plus de 50 ans pour garantir les retraites des européens.

La France avec 38,9% en 2002, a le taux d’emploi salariés Senior le plus bas d’Europe, ce qui s’explique par les effets des programmes de pré-retraites. Mais la situation devrait changer, même si certaines branches professionnelles ont signé des accords dérogatoires pour continuer à utiliser les départs anticipés.

Le départ massif des baby-boomers à la retraite à partir de 2005 : pour beaucoup d’entreprises, ce phénomène va signifier un manque de main d’œuvre et de savoir-faire. C’est toute la politique des ressources humaines qui devra normalement être rééexaminée, même si on peut suspecter un certain nombre d’entreprises d’avoir d’ores et déjà décidé d’en profiter pour tenter un nouvel effort de productivité, c’est-à-dire d’éviter au maximum les recrutements (sur le mode de ce qui a été largement constaté lors du passage aux 35 heures).

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