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« Markethique » et responsabilité sociale

Accord syndicat / industries chimiques : qu'est-ce qui change pour vous ?

En tant que responsable d’entreprise, dirigeant ou manager, vous éprouvez peut-être des difficultés lors de vos prise de décisions à concilier économie et morale ?

A priori le débat ne devrait pas exister parce qu’au fond une entreprise, c’est d’abord des hommes, des femmes, des êtres humains.

Bien sûr, c’est aussi des capitaux, des locaux, des machines, mais enfin rien de cela n’existerait ou ne serait utile sans des êtres humains qui les mettent en œuvre, si bien que cette réalité humaine incontournable dans la réussite durable de l’entreprise oriente normalement les décisions de celle-ci sur une voie humainement et moralement acceptable. Or nous savons bien que ce n’est pas toujours le cas.

C’est la responsabilité du dirigeant de faire respecter « une morale » des affaires dans l’entreprise. C’est aussi par délégation le rôle des managers que de contrôler la qualité, la conformité et la « respectabilité » des opérations, produits et services.

Ce qui peut les y inciter au delà de tout débat sur les valeurs individuelles, c’est que l’éthique paie !!!

  • L’éthique améliore l’image de l’entreprise, donc les ventes ;
  • L’éthique améliore la qualité du produit, la qualité du service, donc, à nouveau, les ventes.

Bref, l’éthique est performante, l’éthique fait vendre ! Il existe même un marketing de l’éthique : le « markethique », concept né outre-Atlantique…

Ne soyons donc pas étonnés que les entreprises diluant leurs valeurs connaissent des difficultés dans leurs relations sociales, car l’écart entre les valeurs « vendues » lors des recrutements et les valeurs « constatées » par les actes de l’entreprise ne vont pas créer une relation durable.

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