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Perception et anticipation du choc démographique par les DRH

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L’enquête (échantillon de 150 DRH et de 150 cadres de 40 à 55 ans) réalisée en début d’année par la Cegos sur le choc démographique a permis de faire le point sur les tendances observées et les perspectives d’évolutions…Quels en sont les enseignements principaux ?

Le choc démographique est désormais une préoccupation de court terme pour les entreprises avec une perception du risque plus présente. 57 % des DRH considèrent l’impact du choc démographique comme une problématique de court terme contre 48 % en 2003.

Ce changement de perception se vérifie quelle que soit la taille des entreprises, mais il est particulièrement fort pour les grandes entreprises. Les DRH sont aussi 2 fois plus nombreux à penser que le papy boom représente plus un danger qu’une opportunité (36 % contre 22 % en 2004). 3 DRH sur 4 ont conscience qu’ils ne savent pas mesurer l’impact économique des scénarios possibles.

Le nombre d’entreprises ayant déjà mis en place une action spécifique concernant cette question de papy boom est très modeste. La promotion interne reste privilégiée pour le remplacement des départs mais les entreprises sont plus optimistes en matière de volume de recrutement ; toutefois, la tendance générale est de profiter de la circonstance pour réduire les effectifs.

Le remplacement des départs, s’il y a remplacement, se réalisera en priorité par des promotions internes pour 91 % des entreprises, à l’exception notable du Secteur Public qui privilégiera de façon très majoritaire les recrutements externes.

L’enquête confirme que les entreprises ne vont pas recruter des plus de 50 ans. Ce sont les PME qui sont cependant les plus ouvertes à cette possibilité de recruter des plus de 50 ans alors que les grandes restent très réservées. La tendance majeure des entreprises reste dans la mise en place d’organisations différentes du travail dans le but de limiter les effectifs, préoccupation encore plus marquée en 2004.

Les entreprises prennent davantage d’initiatives centrées sur les seniors. Elles sont plus sensibilisées à la nécessité de définir une politique spécifique pour prolonger l’activité des seniors : 11 % l’ont déjà fait et 37 % l’envisagent, soit près de la moitié des entreprises (contre 30 % l’an dernier). L’élargissement de la formation à toutes les catégories de salariés et notamment aux plus de 50 ans apparaît plus nettement affirmé par les DRH puisque 53 % d’entre eux pensent qu’ils seront amenés à développer des formations spécifiques pour les plus de 50 ans. Un chiffre en progression significative par rapport à l’an dernier où ils n’étaient que 30 % à le penser.

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