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Ecoconception Web, une problématique très actuelle

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L’Impact du monde du numérique est majeur

 

L’écoconception web : une problématique très actuelle. La planète fait face aujourd’hui à 3 crises environnementales : le dérèglement climatique, la régression de la biodiversité et l’épuisement des ressources non renouvelables. Le numérique, comme bien d’autres activités humaines, y joue un rôle, en particulier par le biais d’émission de gaz à effet de serre. Du reste, saviez­-vous que la part du numérique est ici égale à celle de l’aviation civile ?! Mais le numérique impacte également directement la biodiversité par la pollution des sols, de l’air et de l’eau.

Si l’on stigmatise souvent les gros data centers des géants du Web (Google, Apple, Facebook, Microsoft, etc.), le raccourci est bien trop rapide. C’est surtout l’obsolescence qui est à pointer du doigt. La durée de vie d’un PC, il y a 30 ans, tournait autour de plus de 10 ans. Nous en sommes souvent loin aujourd’hui, sans compter que le nombre de PC a, dans le même temps, totalement explosé. Et que dire des smartphones…

Mais quel est le premier facteur de l’obsolescence ? Le logiciel ! Globalement, en 15 ans, la quantité de mémoire vive nécessaire au fonctionnement de Windows et de la suite Office a été multiplié par 114 ! Le poids des pages web a été multiplié par six entre 2010 et 2018 ! Le Web mondial consomme l’énergie de 2 pays comme la France. L’équivalent de 40 centrales nucléaires et de 8.7 milliards de m3 d’eau, etc. L’empreinte moyenne annuelle d’un internaute est encore plus édifiante. Elle tourne autour de 350 kWh d’électricité, représente l’émission de 200 kg de GES et la consommation de 3 000 litres d’eau… Des chiffres vertigineux !

 

Faire simple

On en arrive alors à évoquer le coût du « gras numérique » qui s’articule autour de 3 volets : la conception / développement, le fonctionnement et la dette technique. Force est de constater que la complexification inutile est omniprésente. On ne sait plus faire simple. La dérive touche alors le surdimensionnement de l’infra (puissance des serveurs, etc.). Et en fin de cycle, la dette technique finit d’alourdir la facture : 70% du budget applicatif serait consacré à la maintenance applicative !

 

L’écoconception : une approche de compromis

L’éco­conception logicielle vise donc à trouver le meilleur équilibre possible entre le niveau de performance à atteindre et la quantité de ressources nécessaires pour atteindre cette performance. Elle couvre l’ensemble du cycle de vie d’un projet, de la conception fonctionnelle à la maintenance, en passant évidemment par le développement. L’idée est de réduire la puissance informatique, que ce soit en consommation mémoire, CPU et bande passante. Une démarche éco­conception a ainsi permis à LinkedIn de réduire son nombre de serveurs par 112 !

 

L’écoconception web : c’est maintenant

L’Écoconception web n’est plus aujourd’hui une lubie de quelques spécialistes. Elle trouve sa place dans la démarche RSE des entreprises. Les appels d’offres y font de plus en plus fréquemment référence. Elle est désormais un passage obligé.

Le livre « Éco­conception web / Les 115 bonnes pratiques », dont la 3eme édition vient d’être publiée, tente de constituer une référentiel de bonnes pratiques et d’apporter des solutions à ce constat d’urgence. Je ne peux que vous recommander sa lecture.

Depuis toujours, Globalis s’est montrée vigilante aux regards des problématiques de performances et d’économie logicielle, tant « back » que « front ». Nous sommes restés dans l’esprit initial de PHP qui se démarquait de Java par ses faibles pré­ requis. Nous à utilisons et développons des socles logiciels léger et simple. Cela concerne aussi la gestion de notre infra.

Frédéric HOVART, Globalis Media Systems 

 

Une question ? Vous voulez organiser une écoconception ? Contactez directement nos équipes Finaxim qui vous répondrons très rapidement.

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