Pierre-Emmanuel Viallet dirige le cabinet d’assurances éponyme sous l’enseigne Aviva, implanté à La Tronche, dans l’Isère. En début d’année, il a fait appel au réseau FINAXIM pour réussir un recrutement. Laurence Plantier, Talent Manager à temps partagé du réseau FINAXIM, est venue épauler ce chef d’entreprise pour organiser ce recrutement. Dans le même temps, le cabinet d’assurances VIALLET a bénéficié d’une prise en charge financière partielle de la prestation grâce à l’OPCO ATLAS, auprès de qui FINAXIM est référencé comme un acteur reconnu pour la qualité de ses actions de conseil et d’accompagnement en ressources humaines. Nous avons interrogé Pierre-Emmanuel Viallet sur l’accompagnement dont il a bénéficié.
FINAXIM : Pouvez-vous présenter votre société ?
Pierre-Emmanuel VIALLET : Je suis agent général d’assurance, représentant la compagnie AVIVA qui va changer de nom pour s’appeler ABEILLE. Mon cabinet, implanté localement depuis une trentaine d’années, gère des souscriptions de contrats d’assurances et fait de la gestion de sinistre pour le compte de clients particuliers, professionnels et entreprises. J’ai 3 salariés dont 1 qui a quitté la société au mois de janvier 2022. Même si je suis installé depuis 15 ans, il s’agit pour moi du 1er départ de salarié que j’ai eu à gérer. Et donc le 1er recrutement à faire pour remplacer cette personne… Dans mes expériences professionnelles précédentes, je n’ai jamais recruté. Par conséquent, je souhaitais être accompagné pour faire le bon choix.
FINAXIM : Pouvez-vous décrire le poste à pourvoir ?
P.E.V. : C’est un poste de conseiller clientèle généraliste qui couvre plusieurs missions : la relation commerciale, la gestion des contrats d’assurances (tarifications) et une partie concerne la gestion des sinistres. Nous recherchions un profil polyvalent et débutant, ou alors avec déjà une petite expérience, pour pouvoir ensuite former cette personne à l’agence.
Appartenant à une profession réglementée, nous ne pouvons pas recruter n’importe quel profil. 3 solutions possibles : recruter sur la base de diplômes reconnus par la profession, sur celle d’une expérience acquise dans notre domaine, ou bien alors former la personne de A à Z, un investissement conséquent en termes de temps. Par conséquent, cela restreint le nombre de candidatures…
FINAXIM : Étiez-vous au courant de la possibilité de financer une partie de l’accompagnement en formation grâce à l’OPCO ATLAS ?
P.E.V. : Non, c’est grâce à Laurence Plantier que nous l’avons su. Il existe un pack proposé par l’OPCO pour apprendre à gérer un 1er recrutement qui inclut un audit RH de la société. Nous avons donc monté un dossier avec Laurence Plantier qui a été validé par l’organisme de formation. L’OPCO a financé l’audit et la prescription de conseils.
FINAXIM : Comment s’est déroulée la mission ?
P.E.V. : Nous travaillions au rythme d’1 journée ou 1 demi-journée par semaine. L’ensemble du process a duré 4 à 5 semaines. Nous avons démarré par un audit, en faisant un point sur tous les outils/moyens que nous avions à l’agence. Et notamment vérifier que nous étions à jour en matière de droit du travail (contrats de travail). Puis, sur la partie recrutement, j’ai été formé à la rédaction d’une annonce et aux différents outils de diffusions des offres d’emploi : tout évolue très vite dans ce domaine ! En 15 ans, la recherche d’emploi et le recrutement se sont digitalisés. Les pratiques ont évolué. On peut, par exemple, directement piocher dans une base de données et entrer en contact avec un profil intéressant. Enfin, j’ai eu les clés pour savoir comment mener un entretien d’embauche : attitude, questions, perception du candidat, etc.
FINAXIM : Et quel fût le rôle de Laurence PLANTIER ?
P.E.V. : Elle nous a permis de border et sécuriser le recrutement. Son expérience du recrutement, en général, a fait la différence. C’est pourquoi je me suis senti rassuré. De plus, elle a une bonne connaissance des diplômes et des compétences qui leur sont associées. Laurence a aussi passé du temps dans l’agence, interrogeant mes collaboratrices sur les attentes qu’elles avaient quant au futur collaborateur. C’est important, car je souhaitais que mes salariés fassent aussi partie du processus de recrutement. Enfin, Laurence m’a sensibilisé sur les « soft skills » du candidat, soient ses capacités relationnelles à s’intégrer dans une équipe : un autre critère important.
Le marché de l’emploi est tendu en ce moment, mais nous avons quand même reçu une vingtaine de candidatures. Nous avons sélectionné 3 candidats, avant de les recevoir en entretien. Pour finir, nous avons embauché une personne débutante, avec très peu d’expérience, diplômée en droit des assurances. C’est le profil que nous recherchions. Pour le moment, tout se passe bien, nous sommes satisfaits.