La mise en place d’un plan social est un moment douloureux pour l’entreprise. Hormis certains cas particuliers où le plan social est rendu nécessaire par des arguments de droit plus que par des difficultés économiques, c’est un bouleversement majeur…Les responsables de l’entreprise doivent faire face à plusieurs fronts ouverts en même temps… Il leur revient de justifier auprès des salariés comme aux interlocuteurs extérieurs le bien-fondé de l’analyse économique, stratégique, d’évolution des métiers ou d’organisation qui a rendu nécessaire le plan social.
Tenu de satisfaire aux diverses obligations découlant des textes en la matière ils doivent proposer des mesures alternatives aux licenciements et un effort global de reclassement dont la portée est toujours plus large.
Quand les actionnaires de l’entreprise sont étrangers un des enjeux significatifs est de les sensibiliser aux règles du droit social français (notion de délit d’entrave, obligation de reclassement etc.). Dans le même temps, mis à part les cas où la pérennité de l’entreprise est en cause, ils ont l’ardente nécessité de maintenir le volume d’affaires et le niveau de production afin de ne pas cumuler les handicaps pour l’entreprise.
Il peut paraître incongru de dire qu’un plan social puisse « bien se passer », mais il doit au moins être recherché qu’il se passe « le moins mal possible ».
– Un gros travail préalable
– Convaincre du bien-fondé de l’analyse économique de l’entreprise
– La nécessité d’un effort sincère de reclassement de la part de l’employeur
– Mesures complémentaires : place à l’imagination constructive !