Combien coûte réellement un salarié en CDI pour une PME ?

Pour une PME, chaque recrutement est une décision stratégique. Recruter, c’est investir du temps, de l’énergie et souvent un budget conséquent.

Mais connaissez-vous vraiment le coût réel d’un salarié en CDI pour votre entreprise ?

Beaucoup de dirigeants s’arrêtent au calcul du salaire net versé chaque mois, sans mesurer l’ensemble des coûts qui l’accompagnent : salaire brut chargé, calcul charges patronales, congés, absences, avantages, ou encore frais de gestion du personnel.

Or, connaître le coût global d’un salarié est indispensable pour piloter sereinement ses recrutements et préserver la rentabilité de l’entreprise.

Recruter en CDI : décryptage des charges et coûts associés

Les charges fixes, visibles

Le salaire brut n’est que la partie émergée du coût salarial. À cela s’ajoutent les charges patronales et les avantages sociaux qui représentent en moyenne 61,8 % du salaire brut. Cela comprend également la retraite complémentaire, la mutuelle/ prévoyance, la formation professionnelle ou encore les tickets restaurants, téléphone pro… et les dispositifs d’intéressement et de participation. S’ajoutent aussi d’autres charges indirectes : loyer, véhicule, ou indemnités diverses.

Autrement dit, un salarié dont la rémunération annuelle est de 80 000 €, représente en réalité un coût bien supérieur pour l’entreprise.

Ces dépenses obligatoires représentent une charge fixe importante, indépendante de l’activité réelle de l’entreprise. Pour une PME, cela peut rapidement peser sur la trésorerie et limiter la capacité d’investissement.

Les charges cachés, souvent sous-estimées

Au-delà des charges visibles, le coût réel d’un salarié comprend aussi des dépenses indirectes souvent oubliées.

Un salarié en CDI est rémunéré pendant ses congés et ses RTT, même lorsqu’il n’est pas en activité. Les absences imprévues (maladie, arrêt, congé exceptionnel) peuvent entraîner des coûts de remplacement ou une baisse temporaire de productivité. Il existe également des risques financiers et managériaux; un départ anticipé, une rupture conventionnelle ou un litige prud’homal, peuvent générer des coûts supplémentaires pour l’entreprise.

En réalité, lorsqu’on additionne tous les postes de dépenses, le coût total d’un cadre payé 80 000 € par an peut grimper jusqu’à 155 000 € pour l’entreprise, soit près du double du salaire brut. Ces coûts cachés, souvent négligés lors des prises de décision, ont pourtant un impact direct sur la rentabilité et sur la capacité de l’entreprise à se développer durablement.

 

Comparatif CDI & Temps partagé

Le CDI : synonyme de stabilité, mais aussi d’un engagement à long terme

Les bénéfices du CDI pour l’entreprise

Le CDI demeure un choix rassurant, aussi bien pour le salarié que pour l’entreprise. Il permet d’attirer des profils qualifiés, prêts à s’engager sur le long terme et représente un véritable atout pour les PME. En s’inscrivant dans la durée, ce type de contrat facilite la montée en compétences, la transmission du savoir-faire et la continuité des projets de l’entreprise.

Cette stabilité renforce à la fois la confiance des salariés et la solidité de l’entreprise. Les collaborateurs gagnent en expérience, s’impliquent davantage et participent à la réussite collective. De son côté, l’entreprise bénéficie d’équipes motivées, soudées et performantes, capables d’assurer sa croissance et sa pérennité.

Les limites du CDI

Mais cette stabilité a un coût.

Les processus de recrutement sont souvent longs, mobilisent du temps interne et peuvent être onéreux. Une erreur de recrutement peut conduire à des coûts supplémentaires : prolongation de la période d’essai, indemnités de départ, remplacement, formation… L’entreprise doit aussi assumer les dépenses liées aux congés et aux obligations de formation. Et en cas de rupture ou de conflit, les risques prud’homaux peuvent encore augmenter la charge financière pour l’entreprise.

Pour de nombreux dirigeants, le CDI est une solution rassurante, mais qui peut être rigide et difficile à adapter aux besoins réels de l’entreprise.

Le CDD : un engagement temporaire encadré /une solution temporaire pour des besoins précis

Le CDD peut sembler plus souple, mais sa réglementation stricte limite sa flexibilité. Il ne peut être utilisé que dans des cas précis (remplacement, pic d’activité, mission ponctuelle) et reste peu attractif pour les profils expérimentés. De plus en fin de contrat, la prime de précarité vient encore augmenter le coût global.

Résultat : le CDD offre une fausse impression de souplesse et reste une option coûteuse pour les PME qui cherchent à s’adapter rapidement.

Optimiser ses ressources grâce au temps partagé

Trouver le bon équilibre entre coût et performance

Pour un dirigeant de PME, l’enjeu principal consiste à trouver le juste équilibre entre les besoins en compétences et la maîtrise des coûts.

Trop d’embauches peuvent mettre la trésorerie sous pression, tandis qu’un manque de ressources freine le développement. L’objectif est donc de disposer des bonnes compétences, au bon moment, sans alourdir les charges fixes tout au long de l’année.

Cette recherche d’agilité incite de plus en plus d’entreprises à repenser différemment leur organisation du travail.

Le temps partagé, la flexibilité au service de la performance

Pour répondre à ces enjeux, certaines entreprises choisissent de travailler avec des experts en temps partagé.

Ce modèle permet de bénéficier des compétences d’un directeur expérimenté (DAF, DRH, DSI, etc…) quelques jours par semaine ou par mois, selon les besoins réels, pour répondre à des enjeux de croissance ou de transformation. L’entreprise ne paie que les jours travaillés, sans supporter les charges patronales, les congés payés ou les coûts liés à une éventuelle rupture de contrat.

Ce mode de collaboration peut générer une économie annuelle de plusieurs milliers d’euros par rapport à un CDI, tout en offrant un accompagnement stratégique de haut niveau.

Conclusion 

Recruter un salarié est une décision stratégique pour une entreprise, dont le coût réel dépasse souvent les estimations initiales. Le calcul du coût d’un salarié ne se limite pas au salaire brut : il doit également intégrer les charges patronales, les avantages sociaux, les absences et les coûts moins visibles.

Si le CDI reste une valeur sûre pour garantir stabilité et engagement, il peut parfois manquer de souplesse face aux évolutions rapides du marché et aux besoins changeants des entreprises.

C’est pourquoi de plus en plus de PME se tournent vers des alternatives au CDI, comme le travail en temps partagé, pour concilier expertise, flexibilité et gestion budgétaire.

 

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