De manière simplifiée, le BFR (Besoin en Fonds de Roulement) correspond aux principaux éléments du bilan qui varient directement en fonction de l’activité.
A titre d’exemple :
- Le montant des créances clients double quand le CA double, c’est bien une composante du BFR
- Le montant des dettes bancaires n’évolue pas en fonction du CA, ce n’est pas une composante du BFR
Si le CA double d’une année sur l’autre, le montant du Besoin en Fonds de Roulement va donc doubler. On simplifie la présentation en prenant comme hypothèse un résultat nul et donc une absence de variation des capitaux propres. De même on ne prend pas de variation des dettes financières ou des immobilisations.
Dans le cas d’un BFR positif (actif) la croissance de l’activité conduit à une diminution de la trésorerie et donc inversement dans le cas d’un BFR négatif (passif) la croissance de l’activité conduit à une augmentation de la trésorerie. Le Besoin de Fonds de Roulement peut donc être un risque ou une opportunité !
Le principal levier entre les mains du dirigeant est la gestion du poste client. Il est essentiel donc lors de la création (ou de l’évolution) du modèle économique de la société de structurer les conditions de facturation afin de minimiser le poste client (paiement à la commande, acompte, cycle de facturation, délais de règlements…). Les autres postes du BFR sont bien sûr optimisables, mais dans une moindre mesure.
Exemples d’activités :
- Besoin de Fonds de Roulement négatif : Commerce de détail avec un encaissement immédiat et un règlement des fournisseurs décalé
- Besoin de Fonds de Roulement positif : PME facturant à des grands groupes, encaissement très tardifs et paiement des fournisseurs sans grande capacité de négociation.
Eric Defline, DAF à temps partagé au sein du Réseau Finaxim
Autres billets sur le même sujet :
Une question ? Contactez directement nos équipes Finaxim qui vous répondrons très rapidement.
Pour suivre l’actu réseaux Finaxim c’est par ici :