Gaëlle Macke, suite au protocole d’accord sur la veille sociale signée à la SNCF, revient sur le précédent de « l’ alarme sociale » à la RATP.Depuis les années 1990, les parties à un conflit sont obligées de se réunir avant l’ouverture d’un conflit et d’essayer de trouver des solutions en amont.
Tout syndicat peut ainsi envoyer un courrier à la direction, expliquant le motif susceptible de devenir conflictuel ; la direction est tenue de recevoir les syndicats dans les cinq jours. Suite à cette réunion, un constat écrit d’accord ou de désaccord est publié : en cas de désaccord, les syndicats peuvent déposer un préavis de grève cinq jours à l’avance.
Ainsi l’alarme social allonge de onze jours le délai avant une grève, que les parties doivent mettre à profit pour arrêter le début d’une grève. G. Macke explique que cette procédure a fait ses preuves (le nombre de préavis ayant été divisé par trois) mais que cet apaisement des relations à la RATP est surtout due à un plus grand esprit de concertation au sein de l’entreprise.