Anticiper les nouveautés réglementaires et administratives
2025 marque l’entrée en vigueur de plusieurs obligations, ou leur extension à de nouvelles catégories d’entreprises.
- La prime de partage de la valeur (PPV) s’impose à toutes les sociétés qui emploient 11 salariés ou plus, et qui ont réalisé un bénéfice net fiscal d’au moins 1 % du CA pendant 3 exercices consécutifs (en l’espèce, sur les exercices 2022, 2023, 2024). Dans ce cas, elles devront procéder à une (au moins) des actions suivantes : Instauration d’une participation ou d’un intéressement ; Abondement d’un plan d’épargne salariale ; Versement d’une prime aux salariés.
(Voir notre article sur le fonctionnement de la PPV)
- Le plan comptable général est remanié, dans sa forme et dans son fond. La nouvelle mouture, qui vise à plus de simplicité et d’homogénéité, s’appliquera impérativement à partir du 1er janvier 2025.
Sur la forme : les systèmes abrégé et développé disparaissent et le plan de comptes devient identique pour toutes les entités. La présentation du bilan en tableau et du compte de résultat en liste se substitue aux multiples formats actuels.
Sur le fond : seuls les produits et charges directement liés à un événement majeur et inhabituel pourront désormais être comptabilisés en résultat exceptionnel. La technique de transfert de charges, utilisée pour comptabiliser des versements compensant une charge déjà affectée disparaît.
Cette refonte du plan comptable a des conséquences sur l’affectation des charges et des produits, et par là-même, sur le calcul de la participation des salariés et sur la CVAE.
- La publication d’informations de durabilité voit également s’élargir son champ d’application. En 2026, elle concernera l’exercice 2025 pour les entreprises non cotées qui dépassent deux seuils parmi les suivants : plus de 250 salariés, un chiffre d’affaires de plus de 50 millions d’euros ou plus de 25 millions d’euros de bilan.
Dans leur rapport de gestion, ces sociétés devront inclure des informations relatives à la durabilité de leur activité sur les trois axes ESG (environnement, social et gouvernance). Elles devront se conformer à la taxonomie verte (c’est-à-dire la publication de ratios relatifs à la proportion d’activités durables de l’entreprise).
Anticiper cette obligation future est une nécessité, en collectant les informations nécessaires sur l’exercice 2025.
(Voir notre article sur la taxonomie verte)
La mise en place de ces nouveaux dispositifs exigera une forte implication des équipes administratives et financières, qui pourront avoir besoin d’accompagnement pendant la période de transition.
Innovations et stratégies : quels seront les projets porteurs en 2025 ?
De nombreux enjeux numériques doivent figurer au cœur des préoccupations des dirigeants et exigeront une forte implication de la DSI.
- La cybersécurité est un enjeu majeur : les fuites de données et les cyber-attaques causent des préjudices considérables, tant pour les finances que pour l’image de l’entreprise. Le coût des cyber-attaques pourrait doubler en 2025 et s’élever à 160 milliards d’euros. La sécurisation des développements et des infrastructures informatiques doit être une priorité, mais la cybersécurité ne concerne pas uniquement les informaticiens, elle doit être l’affaire de tous. Sensibiliser les collaborateurs et promouvoir les bonnes pratiques est crucial pour éviter des pertes critiques !
- L’émission de factures digitalisées sera obligatoire dès septembre. Anticiper cette échéance prochaine peut être une opportunité de refondre le système d’information de l’entreprise pour fluidifier les processus. La mise en place d’un ERP et la dématérialisation des échanges réduisent les risques d’erreur et les temps de traitement.
L’intelligence artificielle a été au cœur de l’attention médiatique en 2024. Elle va poursuivre son essor en 2025 et il est crucial, pour les entreprises, de ne pas rester à la traîne. Car l’IA est un considérable accélérateur de performance : selon une étude de juin 2024, elle va accroître de 20 % la productivité des salariés en France dans les quinze prochaines années.
Mais concrètement, quelles sont ses applications pratiques ?
Quels sont les projets qui impulseront les gains de productivité annoncés ? Voici un éventail de produits que les TPE / PME peuvent aisément mettre en place, pour réduire leurs coûts et renforcer leur image.
- Optimiser la stratégie marketing, la relation client et la présence en ligne
L’IA transforme la stratégie marketing en permettant une personnalisation avancée, grâce à l’analyse des données clients pour concevoir des campagnes ciblées et efficaces. Elle optimise les processus, réduisant à la fois les coûts et délais tout en maximisant le retour sur investissement.
Les outils d’IA générative, capables de créer des images, des textes et des vidéos, facilitent la production de supports marketing de qualité et renforcent la visibilité en ligne grâce à un référencement SEO optimisé. Par ailleurs, les outils conversationnels, tels que les chatbots, simulent des interactions humaines pour offrir un support client 24/7, répondant instantanément aux questions et demandes.
- Améliorer la productivité des collaborateurs
Les outils de gestion de projets offrent de puissantes fonctionnalités de planification, de gestion de documents et de partage de l’information. Pour optimiser le temps des collaborateurs, des logiciels assurent la transcription de réunions ou d’exposés sans qu’il soit nécessaire de recourir à la prise de notes.
Les outils d’assistance à la programmation permettent d’améliorer la productivité des développeurs informatiques et la qualité des programmes réalisés.
Améliorer l’expérience client pour booster les ventes
Quels sont les ressorts qui sous-tendront l’acte d’achat en 2025 ? Les tendances, déjà observées en 2024, devraient s’amplifier : les projets pourront s’appuyer sur les nouvelles technologies pour répondre aux attentes de clients toujours plus exigeants.
- Des systèmes d’information efficients : la fluidité des processus est cruciale pour la satisfaction des clients. Les dysfonctionnements d’une boutique en ligne, des délais de livraison trop longs ou une gestion des retours défaillante rebutent les acheteurs, qui vont alors voir ailleurs. Il incombe à la DSI d’assurer la transmission des informations entre les outils utilisés par les différentes fonctions de l’entreprise.
- Une stratégie marketing ciblée : l’analyse des données et l’analyse prédictive permettent de créer un lien de proximité avec le client. Les outils de personnalisation adaptent chaque étape de son parcours, de sa navigation sur le site jusqu’aux offres et messages qui lui sont adressés. Ils peuvent conduire à une augmentation de 15 % du taux de conversion des prospects.
- L’attention prêtée aux aspects RSE : la mise en œuvre de technologies moins polluantes contribue à conférer à l’entreprise une image positive et influe sur le choix des clients.
Pour séduire et retenir des clients toujours plus exigeants, les entreprises devront mettre en œuvre des outils performants et une organisation rigoureuse. En 2025, les compétences, en systèmes d’information, transformation digitale, gestion et marketing seront plus que jamais nécessaires pour répondre aux défis à venir.
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